LA MÉTROPOLE BRESTOISE VA-T-ELLE PASSER EN ZONE D’EXPOSITION MÉRULE ?

Le 4 janvier 2018, le préfet du Finistère a pris un arrêté classant six communes en « zone d’exposition mérule », sans y inclure la métropole brestoise. Les huit communes de la métropole doivent voter d’ici fin juin leur intégration dans cette zone, puisque les chantiers en cours au sein de la métropole démontrent une implantation forte du champignon dans cette zone.

La décision de classer une commune en « zone d’exposition mérule » se fait sur la base de la déclaration en mairie, par les propriétaires ou les occupants, de l’infestation de leur logement. Cette déclaration, normalement obligatoire, semble cependant ne pas être faite systématiquement. Une réticence des propriétaires qui s’explique notamment (et surtout) par les coûts élevés des travaux d’éradication du mérule.

Le classement de la métropole brestoise rendrait obligatoire la remise aux acquéreurs, en cas de vente d’un bien immobilier situé dans la zone d’exposition, d’une notice d’information précisant que le bien est en zone d’exposition au risque mérule.

Il n’existe en effet pas de diagnostic mérule obligatoire avant-vente, puisque l’information à remettre à l’acquéreur se situe juridiquement et factuellement entre l’état parasitaire « termites » et « l’état des servitudes risques et d'information sur les sols » (ESRIS, anciennement ERNMT).