PTZ VERSION 2018 : VERS UN PRÊT PLUS ADAPTÉ AUX BESOINS DES TERRITOIRES

La loi de finances pour 2018 proroge le PTZ pour quatre années supplémentaires et le recentre progressivement sur les zones géographiques où les besoins en logements sont les plus importants.

Le prêt à taux zéro (PTZ) permet aux primo-accédants à la propriété aux revenus modestes d’obtenir un prêt (jusqu’à 40 % du prix d’achat) à la charge des pouvoirs publics. Il est donc attribué par les services de l’Etat sous conditions de ressources et si le nouveau propriétaire n’a pas possédé de bien immobilier depuis au moins deux ans. Après des débats sur son maintien, le dispositif est finalement reconduit en 2018 avec de nouveaux critères d’obtention.


Construire plus vite en zone tendue

La volonté des pouvoirs publics, selon le secrétaire d’Etat à la Cohésion des territoires Julien Denormandie, est de « mieux cibler (l’aide) pour construire plus vite en zone tendue et soutenir la revitalisation » dans ces zones. Le PTZ est ainsi maintenu pour les logements neufs dans les zones A, A bis et B1, qui correspondent à d’importantes zones d’urbanisation où la demande de logement est plus forte que l’offre. Le PTZ en zones B2 et C est également maintenu pour deux ans, malgré une première annonce en faveur de la suppression pour la zone C. En 2020, seuls les ménages achetant un logement dans une grande agglomération pourront donc bénéficier d’un PTZ dans le neuf. Son montant est cependant abaissé à 20 % du prix d’achat. Le PTZ appliqué aux logements anciens avec travaux disparait dans les zones A, A bis et B1 mais reste accessible aux zones B2 et C.