PRIX IMMOBILIERS : QUELLE DÉCOTE POUR LES LOGEMENTS LES PLUS ÉNERGIVORES ?

Le résultat de l’étiquette énergétique joue sur le prix du bien à la hausse lorsqu’elle se situe entre A, B voire C et à la baisse lorsqu’elle est comprise entre E, F et G. C’est la conclusion de l’étude menée par les Notaires de France publiée en Octobre. Explications. 

Outre la capacité du DPE de mesurer, entre-autre, la performance énergétique d’un bien, il est un levier désormais incontournable de plus ou moins-value. Avec comme référence, l’étiquette C, les Notaires de France ont classé les logements en fonction des prix de vente constatés au regard des prix d’estimation. « L’effet lié à une mauvaise étiquette est toujours plus important que celui d’une bonne étiquette (A-B) mais la décote (de -6% à -17% selon les régions) à légèrement diminué depuis 2014 alors que la plus-value (de +6% à +13% selon les régions) a augmenté.
C’est la Région Nouvelle Aquitaine qui enregistre les écarts les plus importants avec des moins-values atteignant les -16% et des plus-values allant jusque +13%. 
L’étude montre également que l’étiquette énergie a plus d’incidence sur le prix des maisons que sur celui des appartements et qu’elle est toujours moins significative sur le collectif que sur l’individuel.

Ainsi la « valeur verte » d’un bien désigne la variation de sa valeur, prix ou loyer, imputable à sa performance environnementale au sens large. L’impact de l’étiquette « énergie » sur le prix de vente des logements est donc bien réel et devient un argument de négociation courant. Lorsque le marché est peu tendu, l’écart entre deux lettres voisines peut atteindre 5% voire 10 %. Ce qui est le cas avec un écart de valeur de 5% constaté en moyenne par lettre du DPE énergie en province, restant toutefois atténué en Ile-de-France.